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Comment se remettre de la perte d'un enfant

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Faire le Deuil de son enfant

Voir partir son enfant avant soi est assurément l’une des épreuves les plus terribles de la vie. Si on peut se demander s’il est possible de s’en remettre réellement, il est certain qu’on peut apprendre à vivre avec.

Je sais la peine

Je sais les pleurs

Et les pensées

Que les mots ne peuvent apaiser



1.Il est important d'exprimer sa souffrance, pour faire son deuil 

Extérioriser ses émotions est fondamental durant cette période. 

Vous avez besoin d’exprimer votre colère, votre culpabilité, votre détresse… Certains dessinent, d’autres écrivent dans un petit carnet ou choisissent de participer à un groupe de soutien. 

Le but n’est pas de remuer le couteau dans la plaie, mais d’évacuer progressivement l’immense charge émotionnelle liée à ce décès. Il est important aussi de parler du sujet en famille, de ne pas en faire un tabou : les enfants aussi ont besoin de se confier. Mais aussi votre conjoint.

Je sais le temps, je sais les heures, les nuits passées. Que les rêves ne peuvent soulager. 

"Des années après que ce drame soit arrivé dans ma vie, j'ai rencontré quelqu'un.

 Cet homme a était d'un soutien incroyable, d'une écoute  ​attentive et tellement compréhensif. Il n'est pas facile d'évoquer ce sujet avec la nouvelle personne qui va partager votre vie!  Je sais l'effort et qu'il faut du courage. Je sais qu'il faudra vivre avec se souvenir. Que certaines dates seront terrible à passer chaques années. Mais mon conjoint devait accepter cette partie de moi. 

Ma fille c'est mon passé, mon présent, mais aussi mon future" 

Je suppose que vous l'avez compris, j'ai dû moi-même passer par le deuil de ma petite fille en Novembre 2014 (elle avait 22mois) 

Nous sommes aujourd'hui en 2025 et j'ai avancée avec cette douleur, cette cicatrice qui s'atténue mais ne se refermera jamais vraiment.  

Yumi fait partie de ma vie où que je sois!!

 "Je t'aime tellement si tu savais"


2.Laissez-vous du temps

 Perdre un enfant, c’est se sentir amputé d’une partie de soi-même. 

Même si vous n'avez rien pu faire pour éviter le drame (maladie, accident, violence parental…), beaucoup de parents se sentent coupables, ont l’impression d’avoir failli dans leur rôle, de ne pas avoir su protéger leur enfant…  

Parce qu’il va à l’encontre du sens même de la vie, ce deuil, encore plus que les autres, prendra du temps (souvent plusieurs années). Le temps de passer à travers les différentes étapes d’un processus aujourd’hui connu : le choc, le refus, la colère, la dépression et enfin, un jour, l’acceptation. 

"Je suis passée par toutes ces étapes, j'ai même parfois hurler dans ma voiture en me disant: Pourquoi moi? Qu'est-ce que j'aurais pù faire pour la sauver? Je vais me réveiller?"

Le deuil est encore plus difficile lorsque l’enfant meurt dans un contexte violent La douleur sera toujours présente, mais plus facile à gérer au fil des années. Je parle désormais de ma fille sans pleurer, sauf dans ma voiture lorsque j'entend une chanson en souvenir.


3.Entourrez-vous de vos amis et de vos proches

 Pas facile de s’occuper l'esprit, votre coeur souffre. 

Si vous avez des enfants il faut continuer de s'en occuper dans ces moments de chagrin où l’on ne se sent pas toujours à la hauteur.  Ne faites pas semblant de tout maîtriser, acceptez l’aide de vos proches (famille, amis,psy) pour gérer le quotidien : conduire les enfants à l’école et à leurs activités, faire les courses, effectuer certaines démarches… 

Plus que les paroles des autres – parfois maladroites –, ce sont davantage leur présence et leur aide concrète qui vous seront d’un grand secours. 

"A ce moment là je n'avais pas encore d'autres enfants, j'ai essayé chaques jours de sortir, faire mes courses, d'aller prendre un café avec une copine... Mais au-delà des amis et de la famille, je suis allée voir une psy."  

J'avais besoin de parler à quelqu'un de neutre, quelqu'un qui a réussi à me faire mettre des mots sur certaines pensée.  Il est Extrèmement dure de dire: "Ma fille est morte!" Je disais simplement: "Elle est partie" 

J'avais une psy qui a pris le temps de m'écouter et m'aider à avancer. Je n'ai jamais voulu prendre de médicaments, il faut affronter cela en pleine conscience!!!  

Je me souvient que ma grande soeur voulait rester près de moi, mais ma psychologue lui a expliquer, que je devais tôt ou tard affronter cette solitude. 

Affronter cette dure réaliter, en me réveillant seule le matin.  

Me rendre à l'évidence que ma petite fille, mon bébé ne reviendrais pas. Que je ne l'entendrais plus le matin au réveil, que je ne reverrais plus jamais son visage, ni sentir son odeur, ni sentir ses câlins. 

Rien que d'en parler ma gorge se sert. 

 Mais le plus important est de garder que les doux souvenirs du passé, repenser aux merveilleux moments! 

Je vous parle ici de ma vie, mon passé, de mon enfant parti trop tôt. Beaucoup trop tôt!!  

Mais il est important pour moi d'en parler, d'aider peut-être dautres personnes dans ce deuil. Je ne possède pas de baguette magique pour vous aider à aller mieux. Vous seul pouvez y arriver. Il vous faudra certe beaucoup de courage, de force, de moment de solitude....mais surtout l'envie de continuer à vivre. 


4.Acceptez de ne pas réagir comme tous le monde

 Chacun réagit différemment face au deuil d’un enfant : évitez de vous comparer, de vous culpabiliser parce que vous ne vous comportez pas de la même façon qu’un autre parent qui vit ou a vécu la même situation.  

La manière dont vous faites votre deuil dépend aussi de celle dont vous avez perdu votre enfant (longue maladie ou accident brutal…), du moment de votre vie, de votre sexe (père et mère ne réagissent pas toujours de la même façon), de votre histoire personnelle…  

Acceptez votre singularité, votre cheminement personnel, ne vous laissez pas atteindre par les jugements des autres (« Tu pleures encore ? » ; « Tu t’actives trop !, Tu souris! »…). 

À chacun son rythme et sa façon de faire son deuil. 

"Lorsque j'ai recommencer à sourire et à reprendre le goût à la vie en faisant des sorties: J'ai culpabiliser!! Mais pourquoi rigoles-tu?"  Pourquoi culpabiliser d'essayer d'aller mieux? Devons-nous vivre dans les pleurs et la tristesse jusqu'à la fin de nos jours? NON!! 

On doit avancer et faire de notre mieux, pour continuer à re-travailler, cela a était dur car je travaillez dans la petite enfance. Mais c'était mon métier passion.  On doit continuer à vivre car nos amis sont démuni, nore famille a besoin de nous re-voir heureux(se).  

La vie s'arrête d'un côté mais continue pour vous.  Il est plutôt le temps de tranquillement miser sur le présent. Un nuage sombre, une forte pluie, un épais brouillard… quand nous nous sentons bouleversé, accepter nos émotions peut aider à nous sentir mieux.

 ​ Il est important de hurler, de pleurer et de parler!!!!


5.Construisez un lien intérieur avec votre enfant

 Au début, vous aurez besoin d’avoir un lien extérieur avec votre enfant disparu : aller sur sa tombe, regarder des photos, ranger ses affaires…  

Au fil des années, un lien plus intérieur va se construire mais c’est un long parcours.  Un jour, à l’image de ces parents qui ont réussi à faire ce cheminement, peut-être vous aussi pourrez vous dire : « Mon enfant est mort, mais il vit toujours en moi. » 

"Partout où je suis, ma fille est avec moi! Je ne passe pas une seconde sans penser à elle. " "Son petit frère et sa petite soeur savent qu'elle a exister. Et elle existera encore jusqu'à la fin."



 6.Pensez à Revivre!! 

 Vivre le décès de votre enfant est sans doute la pire épreuve à traverser. Il n’y a donc pas de presse à voir cette lumière. Néanmoins, il est bon de savoir qu’elle existe quelque part après les torrents et l’épais brouillard. Il existe une vie après le deuil de votre enfant.

 Je salue le courage, la résilience et la patience de chaque parent endeuillé. Si vous avez besoin d'en parler, je me ferais une écoute bienveillante et chaleureuse!! 


Jael votre praticienne Bien-être

Le bain enveloppant c'est quoi exactement ?